Nicolas Jacquet, interviewé par l’Echo Immo, fondateur de OWN, argumente que « le studio est financièrement plus accessible et que celui-ci s’adresse à beaucoup d’investisseurs contrairement aux appartements 3 chambres. De fait les appartements 3 chambres sont dans tous les cas une, voire deux, gamme de prix plus élevés.

La superficie joue donc un rôle primordial dans la rentabilité de l’investissement.

Néanmoins, plus l’appartement est grand, plus le prix au m² diminue. Une économie d’échelle est donc possible.

Depuis la crise sanitaire et les confinements, la tendance est, tant pour les propriétaires que les locataires, à des espaces de vie plus vastes, ce qui joue en faveur de l’appartement 3 chambres.

Adrian Devos, cofondateur de BuyerSide, explique que « le télétravail et l’intérêt pour la terrasse sont des changements liés à la crise sanitaire qui s’inscrivent dans la durée. Avoir une pièce pour travailler, qui peut aussi faire office de chambre d’amis, est désormais recherché. »

De manière générale, les studios ont plus de vides locatifs mais aussi plus de rotation au niveau des locataires. Ce type de bien demande donc plus de travail pour la gestion locative. Les plus grands appartements offrent une meilleure stabilité puisque le locataire peut évoluer plus facilement dans le bien (bureau, chambre d’amis, chambre bébé, …).

Monsieur Devos rappelle que « le plus prisé par les investisseurs entre ces deux types de bien reste le studio, car il est accessible à un plus grand nombre d’investisseurs et de locataires en termes de prix d’achat et de loyer. Mais si on en a les moyens, pour sortir du lot, miser sur un trois chambres peut permettre de dégager une meilleure plus-value à terme, vu l’intérêt pour les habitations plus grandes depuis la crise sanitaire. »